Poésie...

Dassine Oult Yemma

Festival...

Imzad ou "Violon"

...En savoir +

L'Ahaggar...

Château de Moussa Ag Amestane (ruines)



L'imzad...

est un instrument de musique, " violon" à une seule corde réservé uniquement aux femmes de la socièté targuie. ... En savoir +

Les Poèmes et chants des hommes s'associent aux airs de l'imzad. Aucun autre instrument n'accompagne l'imzad.

La femme joue de l'imzad en étant assise, l'"ateklas" (calebasse demi-sphèrique) reposant sur les genoux, tenant le "tabourit" (poignée) de la main gauche tout en pressant l"aziou" (corde), celle de droite tenant le "tadjaihé" (archet) à la perpendiculaire de la corde.

Parfois, certains airs rythment les danses et battements de mains...dont l'une des occasions privilégiées est l'ähâl...

La plus illustre poètesse de l'Ahaggar est Dassine Oult Yemma "la sultane du désert", sœur d'Axamûk, chef de la tribu noble des Kel Rela, et cousine de Moussa Ag Amestane l'aménokal des Kel Ahaggar...Il l'appelle la "Rose du Hoggar"...

Dassine s'est mariée avec Afélan...Depuis 1935, elle repose auprès de son cousin Moussa...


Inscrit en 2013 sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité (www.unesco.org)

...Tamanrasset

Moussa Ag Amestane (Aménokal des Kel Ahaggar)



Conception...

L'imzad est réalisé de manière artisanale avec des matières d'origine végétale, animale et minérale.

Calebasse, bois de figuier à défaut de laurier-rose ou d'acacia pour la partie végétale.

La peau de gazelle autrefois, aujourd'hui la peau de caprin, le crin de cheval pour la partie animale.

Les teintes jaunes, vertes, ocres et noires pour la partie minérale.

Tout un savoir ancestral qui a su préserver la tradition culturelle regroupant à la fois la musique, la poésie, le chant, la danse, le language "Tamasheq" ... En savoir +

et l'écriture "Tifinagh".... En savoir +


...Conteuse


Transmettons le savoir de l'Imzad aux futures générations...



La Maison internationale des artistes...

Sur une superficie de 10 000 m2, ce projet a vu le jour en 2 010 grâce à l'association "Sauvez l'Imzad"...


"Dar El-Imzad" sera non seulement un centre de rencontres et de rayonnement culturel pour les artistes du monde entier (musiciens, peintres, sculpteurs, écrivains etc...), mais surtout un centre de formation voué à l'imzad ou la transmission du savoir des aîné(es) aux plus jeunes renforcera les liens intergénérationnels au niveau local dans la pérennité, considérée comme un élément essentiel au dévéloppement durable...

Savoir concevoir un "violon" et savoir en "jouer", tel est le vouloir de cet apprentissage...

Par ailleurs, seront dispensés des cours de Tifinagh, de musique, de Tazemart (flûte), de Tindé (tambour), de poésie, de chant, d'histoire de l'art et connaissance du patrimoine culturel, etc...

Seront prévus également, une scène pour les concerts de musique traditionnelle et moderne, un laboratoire audiovisuel, une médiathèque, un musée de l'Imzad prévu pour 2 017...

L'artisanat touareg traditionnel sera mis à l'honneur au sein de cette structure...

...Dar El-Imzad


"Dar-El-Imzad" (Esquisse du projet vu de l'extérieur)



Poème de Dassine...

Extrait du livre "La Femme Bleue"...                                           +



télécharger

Invitation au voyage avec ces quelques livres...

(liste non exhaustive)

" Tu écris ce que tu vois et ce que tu écoutes avec de toutes petites lettres serrées, serrées, serrées comme des fourmis, et qui vont de ton cœur à ta droite d'honneur.

Les arabes, eux, ont des lettres qui se couchent, se mettent à genoux et se dressent toutes droites, pareilles à des lances, c'est une écriture qui s'enroule et se déplie comme le mirage, qui est savante comme le temps et fière comme le combat. Et leur écriture part de leur droite d'honneur pour arriver à leur gauche, parce que tout finit là, au cœur.

Notre écriture à nous, au Hoggar, est une écriture de nomades parce qu'elle est toute en bâtons qui sont les jambes de tous les troupeaux, jambes d'hommes, jambes de méhara, de zébus, de gazelles, tout ce qui parcourt le désert.
Et puis les croix disent que tu vas à droite ou à gauche, et les points, tu vois, il y a beaucoup de points, ce sont les étoiles pour nous conduire la nuit, parce que nous les Sahariens, on ne connaît que la route qui a pour guide, tour à tour, le soleil et puis les étoiles.
Et nous partons de notre cœur et nous tournons autour de lui en cercles de plus en plus grands, pour enlacer les autres cœurs dans un cercle de vie, comme l'horizon autour de ton troupeau et de toi-même. "

...L'écriture

Tamanrasset en tifinagh...

Retour en haut